- Mission : Contributions ambitieuses en faveur du climat dans les systèmes agricoles et alimentaires
- Client : GIZ
- Période de mise en œuvre : 07/2024-03/2025
L'ICM a développé, pour le compte de la GIZ, le projet global « Contributions ambitieuses des systèmes agricoles et alimentaires à la lutte contre le changement climatique » (7 millions d'euros), financé par le BMZ. L'agriculture et les systèmes alimentaires contribuent à environ 31 % des émissions mondiales de GES, notamment par le biais de l'élevage, du changement d'affectation des terres et de la production en amont. Les émissions augmentent rapidement dans les pays émergents et en développement, qui sont également fortement touchés par le changement climatique. Bien qu'il existe des solutions techniques et économiques telles que la reforestation, l'agroforesterie et la gestion des engrais, leur mise en œuvre est entravée par des préoccupations liées à la sécurité alimentaire, des politiques incohérentes et un financement limité. La plupart des financements internationaux destinés à la lutte contre le changement climatique ne parviennent pas aux petits exploitants agricoles, tandis que des subventions néfastes aggravent le problème.
Des concepts prometteurs tels que l'agriculture intelligente face au climat, les voies de développement résilientes au climat (CRDP), du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et les contributions nationales en matière de climat (NDC) existent, mais doivent être développés à plus grande échelle et bénéficier d'un meilleur financement. Des événements internationaux tels que la COP27/28 et de nouvelles alliances témoignent d'une dynamique, mais des NDC plus ambitieuses dépendent de systèmes MRV robustes et de capacités institutionnelles.
Le projet soutient l'amélioration des cadres institutionnels, stratégiques et financiers pour une action climatique ambitieuse dans les systèmes agricoles et alimentaires en Bolivie, au Nigeria, au Cambodge et au-delà. Il offre des conseils politiques à travers le dialogue avec les gouvernements partenaires et la coopération avec des acteurs mondiaux tels que la FAO et le WWF. La Bolivie explore les mécanismes de carbone ; le Nigeria offre un potentiel en matière de protection des sols, de riz et d'agrofinancement ; le Cambodge est réformateur et met en place des structures climatiques au sein de son ministère de l'agriculture.
Le projet renforce également le rôle des femmes, des jeunes et des peuples autochtones dans la mise en œuvre des mesures climatiques, en améliorant leur légitimité et leur participation. Enfin, il aide les institutions à accéder aux financements publics et privés, à développer des modèles commerciaux et à intensifier les mesures climatiques.